Père Przemyslaw KREZEL
Paroisse St Pierre et St Paul
en Val d’Azergues
Diocèse de Lyon
Du calme…. Surtout, du calme
22 Dimanche du temps ordinaire, le 2 septembre 2018
Messe à la Madone à Marcilly d’Azergues
Lectures :
Dt 4,1-4.6-8 : Maintenant, Israël, écoute les décrets et les ordonnances que je vous enseigne…
Jc 1,17-18. 21b-22.27 : Mettez la Parole en pratique, ne vous contentez pas de l’écouter.
Mc 7,1-8.14-15.21-23 : ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi.
Sans le vouloir, l’Evangile du dimanche de notre rencontre annuelle au pied de la Madone de Marcilly se prête judicieusement aux tourments que nous, disciples du Christ, vivons depuis une dizaine de jours.
La mise en boucle par les médias des diverses accusations concernant les abus sexuels sur mineurs imputés à des membres du clergé, la pétition d’un prêtre de Valence exigeant la démission de notre évêque, les excuses du Pape à Dublin en Irlande donnant l’impression d’une généralisation des faits, l’accusation directe pour silence et non réaction du pape François lancée par un archevêque – ancien nonce aux Etas Unis – créent une ambiance délétère, inquiétante et particulièrement embarrassante.
Heureusement – un peu d’humour – la démission de Nicolas Hulot et la toute récente accusation de viol contre Gérard Depardieu a réduit le flot des experts qui, sans être eux-mêmes concernés en tant que pratiquants actifs de la foi catholique, se permettaient de donner conseils et consignes pour faire changer l’Église et la faire évoluer afin que les scandales cessent dans son sein.
Bien évidemment, ces censeurs ne se soucient guère d’accorder les causes et les conséquences… ils ressortent invariablement les vieux arguments tels que le mariage des prêtres, ou plus récemment, comme certains postulent en Australie en faveur de la levée du secret de la confession.
Et j’en passe….
Si je me permets d’aborder aujourd’hui un sujet aussi grave, c’est en constatant que même les catholiques convaincus, pratiquants, attachés à leurs communautés de foi que j’ai rencontrés ces derniers jours finissent par être désemparés, voire déboussolés… Et je le comprends aisément. Les informations sont déconcertantes.
Mais ce que je trouve anormal, c’est que ces gens-là commencent par prendre argent comptant tout ce qu’ils entendent. Ils perdent tout sens critique, gobant
les plus grandes incohérences et piétinant la présomption d’innocence.
Bien évidemment, mes frères et sœur bienaimés, ce que tiens à vous dire n’est – en aucun cas – je dis bien en aucun cas, un plaidoyer pour défendre les vrais coupables assignés en justice.
En aucun cas je n’excuse le mal infâme commis réellement sur un mineur par quiconque, qu’il soit simple clerc ou éminence.
En revanche, en qualité de prêtre tel que je le suis, j’ai le devoir de m’en tenir à une vérité objective, car elle seule nous affranchit et nous rend libre, laissant apparaitre encore plus clairement le visage lumineux de notre Seigneur Jésus Christ à travers son corps mystique : l’Eglise !
Et si j’ose prendre la parole sur ce sujet épineux, c’est pour vous proposer une grille de lectures appuyées sur l’Evangile, la morale chrétienne, le bon sens, la psychologie et la justice civile. Ces 5 éléments vous aideront tous à comprendre la situation et à discerner les faits réels et non pas tels qu’ils sont présentés dans l’espoir d’un scoop médiatique ou pour produire le meilleur effet d’annonce.
Bref, si nous voulons apprécier avec lucidité ce qui se passe autour de nous, nous devons mettre notre intelligence en marche afin d’analyser sainement et objectivement toutes les données.
Sans quoi nous serons vulnérables… pire, nous relaierons toutes sortes d’âneries, d’imprécisions, de calomnies arbitraires assaisonnées avec les éléments soi-disant avérés et attestés. Par conséquent, nous contribuerons, plus ou moins involontairement, à la confusion des genres et à la stagnation en eaux troubles….
Et quel terreau super fertile pour la panique morale !!!
D’ailleurs nous, catholiques, y sommes déjà plongés.
Combien parmi nous ne savent plus à quel Dieu se vouer…, pour quelle ligne de conduite opter, que choisir ?
Mes chers amis,
Du calme…. Surtout, du calme !
Il ne s’agit d’adopter aucune ligne de défense… Les avocats sont là pour ça !
Nous ne sommes pas non plus obligés de changer de Dieu, car pour les purs, tout est pur, pour les saints, tout est saint.
Mais d’abord, quelques mots sur la panique morale que je viens de mentionner : je prends ma source sur Wikipédia :
La panique morale est un concept d’origine nord-américaine, sans équivalent exact en français, qui désigne une réaction disproportionnée de certains groupes face à des pratiques culturelles ou personnelles, souvent minoritaires, jugées « déviantes » ou dangereuses pour la société.
En français, les notions les plus proches de la « panique morale » sont celles de croisade morale, de vindicte populaire, de lynchage médiatique ou de cirque médiatique.
Voilà ce que nous vivons à présent : les répétitions à outrance et la montée en épingle d’informations négatives qui confondent les dates, les lieux, les circonstances dans l’intention de donner l’impression que tous – TOUS – sont pourris et que tous les faits – TOUS – ont été commis récemment, il y a une semaine un mois, un an….
Il suffit pourtant de visionner Internet pour constater qu’une grande majorité de faits évoqués remonte aux années 30, 50, 60, 80 du siècle dernier.
Je ne dis pas que cela soit mieux, mais je ne veux que souligner l’importante amplitude du temps amalgamant 2 voire 3 ou 4 générations, de cultures et morales ô combien différentes des nôtres ?
Sans nous en rendre compte, nous commettons ainsi d’énormes erreurs d’appréciation.
Je vous ai déjà dit – dans le dernier édito de la feuille paroissiale – que la morale chrétienne n’est pas abstraite, qu’elle étudie avec minutie les circonstances précises, extérieures et intérieures des actes, afin de les saisir d’une manière complète et les contextualiser.
Par conséquent, chaque acte moral revêt sa gravité propre et engage la responsabilité adéquate. Du reste, la justice civile suit ces principes en administrant des peines variables pour des crimes pourtant factuellement identiques.
La panique morale suscite, chez les personnes qu’elle touche, des réactions disproportionnées et pousse au paroxysme de la généralisation. Même notre Pape, semble-t-il, est tombé dans le panneau…
Pendant sa dernière visite apostolique en Irlande, il a exprimé sa douleur et demandé pardon pour des crimes abominables. Nous ne pouvons qu’en être d’accord…
Cependant, lorsqu’il demande « pardon pour toutes les fois où, en tant qu’Eglise nous n’avons pas fait preuve envers les victimes de tous types d’abus, de compassions, de recherche de justice et de vérité avec des actions concrètes.»
Puis lorsqu’il parle de « l’échec des autorités ecclésiastiques pour affronter de manière adéquate ces crimes ignobles » qui « ont justement suscité l’indignation et restent une cause de souffrance et de honte pour la communauté catholique » , notre cher Pape glisse dangereusement sur la pente d’un propos généralisant.
Excusez-moi, mais je n’ai, personnellement, absolument pas honte de mon Eglise. Ce n’est pas Elle qui a commis quoi que ce soit. Elle n’est pas coupable…
Elle est, par contrecoup, la victime de ceux qui, se disant d’Eglise, ne méritent pas d’en être.
Voyons, mes chers, si quelqu’un d’entre nous commettait une monstruosité… serait-ce à nous tous d’en répondre ?
Ce ne sont pas non plus les autorités ecclésiastiques qui ont failli à leur mission:ce sont plutôt des personnes concrètes qui y siégeaient, et qui sont donc fautifs, et non pas l’Eglise ni son clergé tout entier.
Si moi, en tant que curé, je commettais une infraction, serait-ce à la paroisse d’en être responsable ? Serait-ce à vous personnellement de payer ?
Arrêtez !
Bien sûr, cela vous attristerait profondément, je l’espère bien ; vous en seriez préoccupés, mais vous n’en seriez nullement responsables.
Mes frères et sœurs bienaimés,
Dans l’Evangile et sa morale qui en découle, il n’y a jamais eu – et il n’y aura jamais – de responsabilité collective.
Nous sommes des personnes vouées de raison, d’un libre arbitre, d’un savoir moral et de lois en vigueur : alors, que chacun assume sa propre responsabilité face à ses actes.
Pour que vous et moi puissions en être considérés comme condamnables, il est indispensable que nous les commettions en toute conscience et délibérément, faute de quoi notre responsabilité serait amenuisée, voire même complètement effacée.
Ne l’oublions pas… sinon la chasse aux sorcières n’est pas loin.
Pour illustrer ce que je viens de vous dire, j’en reviens à l’histoire qui nous réunit en ce lieu chaque année. Vous savez bien pourquoi nous célébrons la messe ici : pour remercier la Vierge Marie d’avoir intercédé auprès de Dieu durant les heures tragiques que le village a vécu les 2 et 3 septembre 1944 au moment de la libération, et d’avoir obtenu la libération dite miraculeuse
de plusieurs otages marcillois, arrêtés par les Allemands qui menaçaient de représailles le village entier si on ne leur livrait pas les maquisards et résistants qui faisaient des incursions répétées depuis quelques jours dans leurs rangs.
Voilà l’exemple typique de la responsabilité collective.
Les nazis allemands en étaient les champions…
Alors, ne les imitons pas, de grâce !
Ici, j’ajouterais volontiers quelques mots sur un autre phonème connu en communication sous l’expression latine : pars pro toto – une partie pour le tout.
Autrement dit, j’isole un élément, puis je le présente comme étant représentatif et significatif, le tout prenant ainsi le visage d’une partie.
Exemple imaginaire, à l’appui : un Marcillois me vole mon portefeuille lorsque j’assiste à la messe à la Madone. Je raconte cet évènement de telle façon que les auditeurs pensent que tous les marcillois sont enclins au vol et, du coup, participer à la messe ici en plein-air est une affaire risquée.
Un autre exemple…
Si je commençais à évoquer notre paroisse à partir de petits malentendus ou d’un courriel assassin adressé par telle paroissienne à une autre, cela refléterait-il le vrai visage de notre communauté paroissiale ?
Non, bien sûr que non, car notre communauté de foi est plus grande que les petites chicaneries entre personnes particulières.
Mes frères et sœurs bienaimés,
Encore une chose pour nourrir votre réflexion.
Que diriez-vous si, par exemple, votre voisin, après 10 ou 20 ans suivant le décès de votre papa ou votre grand-père, annonçait publiquement qu’ils ont commis un crime ? Et le seul argument tangible serait la parole propre de l’accusateur…
Que lui diriez-vous, alors ?
Si vous ne lui lanciez pas une baffe, pour le moins, vous porteriez plainte contre lui pour diffamation. Et cela serait complétement logique.
Car la justice, pour pouvoir légiférer et se prononcer, a besoin de confronter les témoignages, les preuves matérielles et les faits énoncés. Une parole, la plus poignante qu’elle soit, ne suffit pas pour que quelqu’un soit jugé coupable.
Sans entrer dans les statistiques, beaucoup d’accusations en question concernent des personnes déjà décédées.
Bon sang, comment peuvent-elles alors se défendre ?
Peut-être étaient-elles coupables….
Mais si elles ne l’étaient pas, qui réhabilitera leur bonne réputation ?
L’honnêteté exige que la mémoire de nos morts ne soit pas salie, sauf dans le cas de preuves indéniables.
Une vieille locution latine d’origine grecque, disait : De mortuis nihil nisi bonum – c’est-à-dire « des morts : rien, sinon le bien ».
Alors si quelqu’un n’a pas le courage de dire la vérité en face et la confronter avec le réel, après la mort de la personne incriminée, il devrait tout simplement se taire, car ce n’est pas glorieux d’attaquer celui que ne peut pas se défendre.
Il s’agit ici plus de la culture telle que grecs et romains nous l’ont transmise que de la justice.
Quant à la justice, elle est aussi formelle….
Sauf si nous la voulons telle que celle instaurée par le Tribunal révolutionnaire qui, afin de se rendre plus efficace, en son temps, avait supprimé les interrogatoires, raccourci les déclarations des témoins à charge et à décharge et récusé les avocats. Pragmatisme avant tout : ainsi, l’accusé devenait presque systématiquement coupable, le coupable condamné, et… le condamné guillotiné….
Un tel procédé est une aberration pour la justice, et nous devons dire catégoriquement « stop » à ceux qui font aujourd’hui des procès d’intention sur la base d’une simple dénonciation verbale.
Mes chers frères et sœur bienaimés,
Le sujet est vaste…
Il y aurait encore bien des choses à dire et à préciser…, Je ne peux pourtant pas vous retenir trois heures sous un si beau soleil…
Soyez indulgents pour moi….
Tolérez que mon prêche soit plus long que d’habitude, mais le problème est complexe et demande une réflexion approfondie.
J’espère que les quelques pensées que je viens de partager avec vous nous aideront à devenir une communauté de disciples du Christ qui ne craint d’affronter aucune vérité, quelle qu’elle soit, désagréable ou dramatique.
Nous sommes des enfants de lumière. Nous n’avons rien à redouter car le Christ est notre cap… C’est toujours Lui qui est présent dans son corps mystique qu’est l’Eglise. C’est lui qui le sanctifie et propose inlassablement le salut à ce monde dans lequel nous vivons.
Ainsi, nous devons l’affirmer clairement : l’Eglise, comme le corps mystique du Christ, n’a rien à voir avec les affaires qui veulent l’éclabousser et la mettre en cause.
L’Eglise n’est pas une institution civile, c’est une réalité biblico-théologale.
C’est un peuple saint dont la tête est le Christ.
Et le Christ ne pousse jamais quiconque à faire le moindre mal. Au contraire, il appelle à la pureté du cœur et à la sainteté de vie. Il réclame la probité même à l’intérieur de l’homme comme nous l’avons entendu lors de la proclamation de l’Evangile.
Notre Seigneur va donc plus loin que la propreté de verres, de carafes, de plats ou de l’image soignée auprès des médias.
Le Christ vise le cœur de l’homme, car s’il est saint, il est la source des actes vertueux, édifiants, contribuant à la construction du Royaume des cieux.
Pour que nous y parvenions plus aisément, nous avons un outil puissant : correctio fraterna – la correction fraternelle. C’est –à-dire que chacun de nous est responsable de l’autre. La sainteté de mon frère et de ma sœur est aussi ma propre préoccupation.
Bien évidemment, il ne s’agit pas de s’épier.
Non, l’Eglise n’est pas une communauté de contrôle, composée de dénonciateurs des erreurs d’autrui.
L’Eglise est un hôpital de campagne, comme disait le pape François , où chacun fait attention à l’autre et prend soin de lui, de ses blessures volontaires ou collatérales. Tous les membres œuvrent ainsi à la bonne santé de tous.
Mes frères et sœur bienaimés,
Je vous encourage solennellement à me reprendre si je commence un jour à dévier du chemin du salut…, si je commence à enseigner mes propres vérités mais pas celles de l’Evangile…
A mon tour, je vous promets de ne pas me dérober, s’il fallait vous corriger le cas échéant… Je vous dirais, les yeux dans les yeux, ce qui ne va pas…
La voilà, la vraie liberté des enfants de Dieu !
Dire les choses telles qu’elles sont réellement, sans arrière-pensée, sans discrimination envers autrui, mais bien le contraire, afin qu’il devienne meilleur !
Il est important d’utiliser la correction fraternelle au quotidien car elle corrige la fausse trajectoire morale sur le champ…. Elle ne laisse aucune chance au développement d’attitudes vicieuses. Elle étouffe le mal dans l’œuf.
Lorsque j’entends dénoncer des faits ou des abus qui remontent loin dans le passé… et en même temps que ce n’était pas si rare, que les agissements des supposés coupables étaient déjà connus, comme c’était le cas à Lyon, je voudrais dire à tous ceux qui en avaient connaissance :
Pourquoi n’en avez-vous pas parlé alors ?
Pourquoi n’avez-vous pas réagi ?
Comment avez-vous pris soin de l’autre en ne dénonçant rien ?
La non-action, la cécité, la lâcheté… ne sont pas la ligne de conduite de l’Evangile de Jésus Christ.
De tels comportements sont tout simplement scandaleux….
Et, surtout, engagent ainsi la responsabilité de ceux qui, sachant, n’ont rien dit, n’ont rien fait.
Car c’était un silence coupable…, un grave manquement…, une faille dans l’accomplissement du devoir du disciple du Christ de combattre le mal à tout moment, sans répit, même au risque de sa vie.
Mes frères et sœur bienaimés,
Je pense que je vous en parlais assez…
J’escompte que vous tirerez profit de mon enseignement… Je prie pour cela pendant cette Sainte Messe célébrée au pied de Notre Dame de Tout Secours.
Enfin, en guise d’encouragement, je vous dédicace les paroles de Saint Jacques, apôtre, tirées de sa lettre que nous avons entendue en seconde lecture.
Je vous la donne en version plus élargie :
Mettez la Parole en pratique, ne vous contentez pas de l’écouter : ce serait vous faire illusion. Car si quelqu’un écoute la Parole sans la mettre en pratique, il est comparable à un homme qui observe dans un miroir son visage tel qu’il est, et qui, aussitôt après, s’en va en oubliant comment il était.
Au contraire, celui qui se penche sur la loi parfaite, celle de la liberté, et qui s’y tient, lui qui l’écoute non pour l’oublier, mais pour la mettre en pratique dans ses actes, celui-là sera heureux d’agir ainsi.
Devant Dieu notre Père, un comportement religieux pur et sans souillure, c’est de se garder sans tache au milieu du monde. ( Jc 1,22-27)
1. Le 7 juin 2018, le Territoire de la Capitale Australienne (territoire sur lequel est située la capitale fédérale australienne Canberra) a adopté une loi obligeant les prêtres à briser le secret de confession lorsqu’il s’agit d’abus sexuels commis sur des enfants
2. Cfr., Tt 1,15
3. https://fr.wikipedia.org/wiki/Panique_morale
4.Lors de la messe célébrée en clôture de la Rencontre Mondiale de Famille, Dublin, le 26.08.2018
5.Lors de la rencontre avec les autorités politiques et civiles irlandaises, peu après son arrivée dans le pays (25.08.2018), cfr., http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2018/august/documents/papa-francesco_20180825_dublino-irlanda-autorita.html
6.Cfr., http://marcilly.d.azergues.free.fr/1944/1944.htm
7.Cfr., https://fr.vikidia.org/wiki/Tribunal_revolutionnaire
8.Mt 18, 15-18
9.La formule tirée de l’entretien qu’il a accordé au Père Spadaro (à voir : Le pape François. L’Eglise que j’espère. Entretien avec le Père Spadaro, Flammarion/Etudes, 2013.
10.Mt 16,26 : Quel avantage, en effet, un homme aura-t-il à gagner le monde entier, si c’est au prix de sa vie ?
Et que pourra-t-il donner en échange de sa vie ?